Après un choc violent, on peut ressentir de violentes douleurs et se poser la question de savoir si l’on a une côte fêlée. Ce genre de fracture est assez courant, mais il faut bien le définir pour prendre les précautions qui s’imposent avant que la douleur s’accentue et que la convalescence ne soit pas trop longue. Même s’il n’existe pas de traitement spécifique et direct, la guérison peut être plus rapide en suivant ces quelques conseils.
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Les douleurs intenses, signes d’une côte fêlée
Après un choc sur le torse, les douleurs intenses sont la première indication pour reconnaître une côte fêlée. Un simple mouvement, le plus petit soit-il, fait alors énormément souffrir. Cette douleur est comparable à une entorse ou une luxation. Par contre, il ne suffit pas forcément d’un choc violent pour qu’une côte se fêle. Une personne atteinte d’ostéoporose ou ayant une ossature fragilisée peut se fêler une côte, et même se la fracturer sans choc. Dans tous les cas, c’est la douleur intense qui doit alerter. Il devient alors impératif de consulter son médecin pour qu’il prescrive des radiographies et suive l’évolution de la fêlure. La douleur accompagnant la côte fêlée peut durer de longs mois et peut, dans certains cas, être aussi accompagnée de difficultés respiratoires. Même s’il n’existe pas de traitements médicaux dans le cas d’une côte fêlée, il faut se faire suivre par un médecin qui, dans un premier temps, va confirmer le diagnostic et surtout surveiller qu’il n’y ait pas de perforation d’organe. À noter qu’une côte fêlée ne se repère pas toujours à la radio. Dans ce cas, ce sont les douleurs intenses très vives et accentuées lors d’étirements, d’éternuement ou de toux qui permettront d’indiquer qu’une personne a une côte fêlée.
Les traitements pour les côtes fêlées
Contrairement à une fêlure pouvant exister ailleurs, une côte fêlée ou cassée ne peut pas être immobilisée. Il n’existe donc aucun traitement agissant directement. Par contre, la douleur intense peut être diminuée. Le médecin va prescrire des antalgiques à son patient dans la plupart des cas ou des anti-inflammatoires selon la situation rencontrée. Si la côte fêlée provoque des contractures des muscles intercostaux qui sont aussi très douloureuses, le médecin ajoutera aussi un myorelaxant pour soulager son patient. Avec ces deux médicaments, il sera alors possible de moins sentir les douleurs et pouvoir se reposer sans trop souffrir. Attention quand même pendant la convalescence, car chaque mouvement peut provoquer des douleurs intenses, et même perforer des organes. Un bandage large ajusté sur le thorax viendra en complément des médicaments pour limiter les éventuels mouvements dangereux. Dans les cas les plus graves, des complications peuvent surgir et entraîner une intervention chirurgicale.
Y a-t-il une solution naturelle pour soulager la douleur liée à une côte fêlée ?
Dans tous les cas, pour ne plus souffrir, il faut prendre son mal en patiente et attendre de passer plusieurs semaines au repos pour que la côte fêlée se ressoude. Donc, avant de songer à reprendre son rythme de vie normale, il faut faire preuve de patiente, de raison et s’aider aussi de quelques remèdes naturels pouvant aider à mieux supporter la douleur. Le froid et le chaud sont des antalgiques naturels pour aider à traiter la douleur, c’est bien connu. Donc, il est possible de mettre une poche de glace entourée d’une serviette pour ne pas brûler la peau à l’endroit de la côte fêlée. Un bain chaud est aussi souverain lorsque la douleur est omniprésente. La chaleur va permettre d’assouplir les contractures et les tissus tirant sur les côtes. La solution naturelle la plus efficace reste le repos. Moins une personne fera de mouvements et mieux elle se portera. De plus, la côte fêlée se ressoudera dans de bonnes conditions. Enfin, il faut éviter à tout prix les chocs même minimes. Si malgré tout, il y en a un, il faut alors revoir le médecin et éventuellement repasser des radios.
Prévenir la côte fêlée
Pour prévenir la côte fêlée ou fracturée, quand on fait du sport, il faut toujours bien s’échauffer et bien étirer ses muscles. Ce conseil est aussi précieux pour les douleurs dorsales, le lumbago, le déboîtement de la clavicule ou encore les déchirures musculaires et ligamentaires. Si un sportif est un pilote automobile, par exemple, il lui est conseillé de porter un gilet protège-côtes. Il en est de même pour ceux qui s’adonnent au ski ou à d’autres sports pouvant générer des chocs violents.
En résumé, pour identifier une côte fêlée, il faut repérer la douleur et son intensité, l’endroit où elle se manifeste et surtout aller consulter pour plus de sûreté. Si le diagnostic est bien celui de la côte fêlée, alors le repos est le meilleur des conseils à suivre.