En France, les soins optiques sont particulièrement onéreux, alors qu’ils sont faiblement remboursés par l’Assurance maladie. Les mutuelles santé prennent alors toute leur importance en permettant aux assurés de bien voir sans se ruiner.
Les soins optiques constituent un poste où les dépenses restant à la charge des foyers français sont conséquentes. Leur coût est relativement élevé et pourtant, ils ne sont pas toujours bien remboursés par l’Assurance maladie. Qui plus est, les contrats 100 % santé ne prennent en charge que des paniers de soins spécifiques. Certaines personnes renoncent donc à se faire soigner les yeux, faute de moyens financiers suffisants. Il existe fort heureusement un moyen d’accéder à des soins optiques qualitatifs sans pour autant se déstabiliser financièrement. Il s’agit de souscrire une mutuelle santé adaptée. Ce genre d’assurance a pour objectif de compléter les remboursements de la CPAM (Caisse primaire d’assurance maladie) en remboursant toute ou partie des dépenses restant à la charge du souscripteur. Ne renoncez pas à votre vue et faites le choix d’une complémentaire santé garantissant une prise en charge optimale de vos soins optiques.
Sommaire
Une bonne mutuelle pour bien voir sans vous ruiner
Une mutuelle santé constitue un complément indispensable à l’Assurance maladie. Elle rembourse intégralement ou partiellement (en fonction du niveau de garanties choisi) les frais médicaux autour de la vue non pris en charge par la CPAM du souscripteur. En lui assurant des remboursements satisfaisants, elle lui donne la possibilité de préserver sa santé visuelle, sans rogner sur son budget. Un contrat de mutuelle santé rembourse notamment les lunettes de vue ainsi que les consultations chez un ophtalmologiste et les autres soins de base. Il peut par ailleurs inclure la chirurgie réfractive et les lentilles de contact qui sont faiblement remboursées par l’Assurance maladie. Pour ce qui est des remboursements, ils sont exprimés :
- en euros (prise en charge forfaitaire à titre annuel ou bisannuel exprimée en euros),
- en pourcentage du plafond mensuel de la Sécurité sociale,
- en pourcentage de la base de remboursement de la Sécurité sociale.
Elle peut également proposer le tiers payant. Ce dispositif dispense l’assuré de faire l’avance des frais de soins lors d’une consultation chez un professionnel de la vue. La mutuelle ainsi que la Sécurité sociale les règlent directement. Le souscripteur n’a ensuite plus qu’à régler la différence si sa complémentaire santé ne rembourse pas intégralement la dépense. En l’absence du tiers payant, vous devrez récupérer la facture auprès du professionnel de la vue après l’avoir réglée. Vous devrez par la suite la faire parvenir (accompagnée de l’ordonnance) à votre CPAM puis renvoyer le décompte de remboursement à votre mutuelle pour qu’elle règle sa part de remboursement.
Quoi qu’il en soit, votre mutuelle doit garantir un niveau de prise en charge satisfaisant sur chaque soin optique dont vous, autant que les autres membres de votre famille, avez le plus besoin. Elle doit entrer dans vos moyens et couvrir les autres soins pour lesquels votre foyer a des besoins réguliers. Pour trouver le meilleur contrat, tant en matière de couverture que de prix, comparez les offres des meilleures mutuelles optiques en passant par un comparateur en ligne. Cet outil est 100 % gratuit et sans engagement. Grâce à lui, vous pouvez confronter les offres de nombreux assureurs en seulement quelques clics. Avant de mener vos recherches, faites le point sur votre budget et vos besoins et ceux des autres membres de votre foyer en matière d’optique.
Le coût et le remboursement des soins optiques en France
Dans l’Hexagone, le coût des lunettes peut aller jusqu’à 600 €, voire plus selon le type de verres, la monture et l’opticien. Il faut compter 250 à 450 € pour des lentilles rigides unifocales, 350 à 500 € pour des lentilles rigides progressives, 100 à 650 € pour des lentilles souples unifocales et 290 à 750 € pour des lentilles souples progressives. Pour ce qui est de la chirurgie réfractive, le tarif peut grimper jusqu’à 3 000 €.
L’Assurance maladie rembourse les lunettes de vue (verres et monture) sur prescription médicale. Il convient cependant de distinguer deux types de paniers. Le premier, appelé « panier 100 % santé », est un dispositif permettant aux assurés de s’équiper en lunettes qualitatives sans reste à charge. Il exclut cependant les lunettes haut de gamme. Seuls les modèles de classe A sont remboursés à 100 % par la branche maladie de la Sécurité sociale. Ceux-ci sont dotés d’une monture à tarif plafonné (30 € maximum) ainsi que de verres amincis, anti-reflet et anti-rayures corrigeant l’intégralité des troubles visuels qui sont également plafonnés.
Le second est quant à lui connu sous le nom de « secteur à prix libres ». Le niveau de remboursement qu’il garantit est faible. Il intervient à partir du moment où un assuré choisit des lunettes hors panier 100 % santé, c’est-à-dire à tarif libre (catégorie B). En ce qui concerne les lentilles de contact, elles sont remboursées à hauteur de 60 % sur la base d’un forfait annuel (établi à 39,48 €) par l’Assurance maladie. Elles ne sont prises en charge que sur prescription médicale pour les indications qui suivent :
- astigmatisme irrégulier,
- aphakie,
- myopie supérieure ou égale à 8 dioptries,
- anisométropie à 3 dioptries ne pouvant être corrigées par des lunettes de vue,
- kératocône,
- strabisme accommodatif.
En secteur 1, l’Assurance maladie rembourse au taux de 70 % du tarif de convention (30 €) les consultations chez un ophtalmologiste. Cette prise en charge tombe à 30 % du tarif de base si les patients n’ont déclaré aucun médecin traitant ou s’ils n’ont pas respecté le parcours de soins coordonnés. Les consultations chez un ophtalmologue du secteur 2 sont prises en charge par la Sécurité sociale à hauteur de 70 % du tarif de base (30 € si l’ophtalmologiste est adhérent à l’OPTAM et 23 € s’il ne l’est pas).
Elles sont par ailleurs prises en charge à 30 % du tarif de base (25 € si l’ophtalmologiste est adhérent à l’OPTAM et 23 € s’il ne l’est pas) si les patients n’ont déclaré aucun médecin traitant ou s’ils n’ont pas respecté le parcours de soins coordonnés. De plus, la chirurgie réfractive n’est pas prise en charge par la CPAM puisqu’elle n’est pas considérée comme étant une nécessité médicale. Tout cela suffit par conséquent à justifier l’importance d’avoir une bonne assurance complémentaire santé.
Ne renoncez pas à vos soins : comment réduire vos frais d’optique ?
Selon les opticiens, les prix des lentilles de contact et des lunettes correctrices peuvent varier du simple au double. Cela dit, vous devez prendre le temps de faire jouer la concurrence avant de vous lancer dans l’acquisition. Certains opticiens proposent des offres promotionnelles toute l’année. N’hésitez donc pas à en profiter pour faire baisser vos frais d’optique. Il est conseillé d’opter pour des équipements adaptés. Vous ne devez acheter des montures ou des verres haut de gamme que si vous en avez réellement besoin. Privilégiez le confort ainsi que la qualité à la marque et au design tout en évitant les options superflues.