Le psychanalyste se sert de la parole pour comprendre le fonctionnement du patient et l’aider à surpasser ses troubles, ses peurs, ses angoisses. La séance dure une trentaine de minutes. Le patient s’allonge sur un divan et parle de son vécu, de ses rêves et dit tout ce qui lui permet d’extérioriser ses pensées. Les troubles physiques et de l’esprit sont nombreux, les traiter relève du domaine de la psychiatrie, mais aussi celui de la psychanalyse.
Sommaire
Un traitement qui passe par la parole
Freud est considéré comme le père et le théoricien de la psychanalyse. Le patient va emprunter son chemin pour soigner un mal-être, pour se réaliser et effectuer un travail de prise de conscience. La psychanalyse continue pourtant aujourd’hui de diviser, jugée parfois trop longue, trop chère, voire inutile, elle fascine tout de même. Faire une analyse, c’est un peu chercher l’enfant que l’on a été et celui que l‘on ne veut plus être. La psychanalyse a connu après la Seconde Guerre mondiale un nouvel essor. Elle a été développée en partie par des praticiens juifs traumatisés par l’horreur des camps. Tout le monde peut aller voir un psychanalyste. Après avoir expérimenté d’autres thérapies similaires, nombreux sont les patients qui reconnaissent l’utilité d’une psychanalyse.
Aucune souffrance n’est plus noble qu’une autre
Qu’il s’agisse d’une phobie des araignées, d’une angoisse de l’avenir, de la mort, de l’incapacité d’aimer, le problème en dit toujours plus long sur nous que nous le pensons. Le psychanalyste écoute les vérités cachées, les peurs, les traumatismes, les désirs inconscients de l’existence. C’est d’ailleurs lorsque la parole va se débloquer que le psychanalyste va pouvoir prodiguer des conseils. Entrer en analyse, c’est avant tout prendre du temps pour soi. Les chemins qui mènent chez le psychanalyste sont multiples, mais généralement on consulte quand on ressent que les difficultés deviennent insurmontables et que l’on est incapable de les résoudre seul.