D’après un sondage réalisé par la Santé publique France auprès des fumeurs, environ 26,9 % d’entre eux ont eu recours à la cigarette électronique pour arrêter le tabac. L’e-cigarette a dominé peu à peu les substituts nicotiniques proposés sur le marché. Les utilisateurs des cigarettes électroniques seraient plus nombreux à avoir réussi à arrêter de fumer, que les individus ayant utilisé d’autres substituts nicotiniques.
Sommaire
L’usage exponentiel de la cigarette électronique
Une étude récente semble démontrer le potentiel de la cigarette électronique dans la diminution des problèmes de santé liés au tabac, lorsque celle-ci est utilisée pour remplacer le tabac fumé ou chauffé. Dans le cadre d’un sevrage tabagique, les fumeurs ont généralement recours à plusieurs solutions comme les cigarettes électroniques. Il y a à peine deux ans, les données du Baromètre de Santé Publique ont démontré qu’à peu près 26,9 % de la population fumeuse aurait arrêté le tabac en s’aidant de l’e-cigarette. D’autres études ont aussi permis de souligner que l’e-cigarette avait permis une grand nombre de fumeurs de se passer de tabac.
Les gommes à mâcher, les patchs, ainsi que les comprimés, font partie de ces autres formes de substituts nicotiniques proposés actuellement sur le marché. Contrairement aux systèmes transdermiques ou aux comprimés sublinguaux, l’e-cigarette a été conçue pour donner à l’utilisateur l’impression de fumer une cigarette classique. Cette dernière donne, en effet, l’impression d’avoir un objet dans les mains et d’inhaler quelque-chose. Le semblant de fumée renforce notamment cette sensation chez les utilisateurs. Si l’e-cigarette permet de réduire considérablement la consommation de tabac, on observe de nos jours que cette alternative est de plus en plus plébiscitée par les jeunes pour arrêter complètement de fumer.
L’avis des tabacologues sur l’e-cigarette
Globalement, la grande majorité des tabacologues suggèrent dans leurs hypothèses, qu’une cigarette électronique conforme aux normes en vigueur, est moins dangereuse que le tabac. Contrairement aux idées reçues sur les dangers liés à la nicotine, les spécialistes en la matière soulignent notamment que l’élément le plus nocif dans une cigarette est la combustion. Ainsi, en absence de combustion, la cigarette électronique serait moins nocive pour la santé.
Le Haut Conseil de la Santé Publique considère également que les premières études menées sur les e-liquides auraient mis en exergue un « faible niveau de toxicité ». Dans cette optique, d’autres essais cliniques sont effectués, afin de parfaire les connaissances sur le sujet. Depuis quelque temps, la moyenne d’âge des personnes ayant eu recours à l’utilisation du vapotage, a été revue à la baisse. Autrement dit, la prise de conscience de l’importance d’arrêter de fumer se fait de plus en plus jeune.
Un avis
L’Académie nationale de médecine a rendu cette semaine son rapport et ses recommandations sur la cigarette électronique. selon le contenu des liquides. L’autorité préconise ainsi l’émergence d’une e-cigarette « médicament ».