Sortir de chez le médecin avec un sentiment d’incompréhension ? Un classique. Voici des indications pour faciliter la consultation.
Avant de venir, il est essentiel de connaître ses antécédents médicaux et chirurgicaux, ainsi que ceux de sa famille proche. Savoir que ses parents ont eu des problèmes de cancer, diabète, cholestérol ou hypertension apporte des indications au médecin.
Il est aussi primordial de pouvoir dire ce que l’on a déjà pris comme médicaments. Une liste sera la bienvenue : quel médicament on a utilisé, quand et pendant combien de temps, si l’on a consulté un autre médecin et ce qu’il a prescrit (n’hésitez pas à apporter l’ordonnance). II importe aussi de dire si l’on a respecté la posologie et mené le traitement à terme. Quand on a employé la phytothérapie ou l’homéopathie, ne pas hésiter non plus à le mentionner, même si tous les médecins n’en tiennent pas compte.
Sommaire
Conseil numéro 1 : tout dire, dès le début
N’ayez pas peur de votre médecin. Le temps de la consultation est un temps de parole capital pour « diagnostiquer ».
Aussi, pour éviter des oublis et aussi de perdre du temps, mieux vaut en venir d’emblée aux motifs de la consultation et tous les énumérer dès le début. Il convient aussi d’essayer d’être le plus précis possible dans sa description du problème : ne pas hésiter à faire des comparaisons (« ça serre comme un étau »), à utiliser des adjectifs variés…
Conseil numéro 2 : comprendre la qualité d’une réponse
Il faut bien prendre son temps pour écouter les questions et y répondre. Si l’on a des choses à ajouter sur lesquelles le médecin ne nous a pas interrogé, on pourra toujours le faire après.
Souvent, avant même l’examen clinique, le médecin pourra songer à un diagnostic grâce à notre description et nos réponses.
En consultation, pas de tabous Sans gêne ni peur, le patient peut parler de tout avec son médecin. Celui-ci est un professionnel et n’a pas les tabous habituels par rapport à certaines parties du corps (uro-génitale, par exemple).
Un conseil, mieux vaut tout lui dire pour éviter de passer à côté d’un éventuel problème par la suite
Conseil numéro 3 : oser donner son avis
Si l’on est inquiet pour une raison ou une autre au sujet de sa santé, il faut en parler. Le médecin pourra préciser certains points et rassurer sur d’autres.
Enfin, il faut oser dire ses préférences en matière de traitement. Si on préfère tenter les médecines complémentaires en première intention, si un antibiotique a provoqué des réactions secondaires, en essayer un autre, si on a du mal à avaler les comprimés, peut-être changer pour de la poudre effervescente… Être en accord avec son traitement est le moyen le plus sûr pour le prendre jusqu’au bout.